Titre
du livre :
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La
concubine russe
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Auteur :
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Kate
Furnivall
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Editions :
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Charleston
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Genre :
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Romance
historique
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Date de
sortie :
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Mars
2016
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Pages :
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701
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Thèmes :
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Romance,
Chine, Russie, destin d’une jeune femme, années 20, politique, cultures
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Résumé éditeur :
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Chine, 1928.
Chassée de sa Russie natale par les bolcheviques, la belle Valentine s'est
réfugiée avec sa fille Lydia à Junchow, au nord de la Chine. Elles tentent de
survivre, aristocrates mais ruinées, méprisées par toute la colonie occidentale
de la ville. Très vite, Lydia devient un pickpocket hors pair, mais l'un de ses
vols tourne mal. Condamnée à mort, elle est sauvée in extremis par un
mystérieux Chinois, Chang An Lo, qui vit dans la clandestinité depuis son
adhésion au Parti communiste. Entre eux naît une passion irrésistible,
forcément impossible : tout les sépare. Mais les deux amants prennent tous les
risques, au péril de leurs vies. Lydia devra alors choisir entre son amour
impossible pour un fugitif consumé par ses idéaux et la fuite en Russie pour y
retrouver ses racines…
Mon
avis :
|
C’est le deuxième livre de la maison d’éditions Charleston
que je lis, le premier étant Le parfumdes fraises sauvages de Angela Thirkell. J’ai été très agréablement
surprise par La concubine russe,
c’est un roman très abouti et bien écrit.
C’est
le premier roman de l’auteure, elle s’est inspirée de l’histoire de sa propre
mère émigrée russe en Chine dans les années 20. L'auteure m'a capté dès le
premier chapitre que je trouve déchirant. On assiste aux derniers jours de
Lydie en Russie alors qu'elle n'est qu'une enfant avec ses parents issus de
l'aristocratie qui tentent de fuir les révolutions russes. Le père est arrêté
mais elles réussissent à s'exiler en Chine. Puis on retrouve les deux femmes 10
ans après, Lydia a 15 ans.
Lydia et sa mère vivent dans une concession britannique en Chine et fréquente la haute société, car Valentine est musicienne et chanteuse. Elles n’oublient pas leurs racines russes mais la mère de Lydia tente de l'éduquer à la britannique à tout prix dans le but de s'élever socialement et de lui assurer un avenir meilleur.
Lydia et sa mère vivent dans une concession britannique en Chine et fréquente la haute société, car Valentine est musicienne et chanteuse. Elles n’oublient pas leurs racines russes mais la mère de Lydia tente de l'éduquer à la britannique à tout prix dans le but de s'élever socialement et de lui assurer un avenir meilleur.
Lydia est une gamine curieuse et responsable face à sa mère
déprimée. Elles vivent modestement, Valentine ne gagne pas grand-chose en tant
que chanteuse alors Lydia aide sa mère comme elle le peut en revendant des
objets volés. Elles ont toutes les deux appris à survivre coute que coute.
Lydia est intrépide et curieuse de découvrir la culture
chinoise. Elle est aussi une pro des mensonges. Au cours d'une de ses ballades
dans la ville un jeune chinois Chang la tire d'un mauvais pas.
J'ai
beaucoup aimé cette rencontre et le début du développement de leur histoire.
L’auteure
met en évidence leurs différences culturelles mais une espèce d'alchimie nait
entre eux. C'est beau. L’auteure nous raconte une histoire d'amour qui semble
impossible. Chang appartient à un groupe communiste alors il doit se faire le
plus discret possible. J’ai beaucoup aimé suivre les quelques chapitres de son
point de vue. C’est un jeune homme pour qui l’honneur est primordial et qui va
démontrer un courage exceptionnel. Il va éprouver un amour passionné pour Lydia
alors que tout les oppose.
Finalement
les deux personnages faisant l'objet de la romance principale ne passent pas
beaucoup de temps ensemble. C'est l'histoire d'une jeune femme et de son combat
pour la vie et la survie et pour le garçon qu'elle aime c'est sa quête tout au
long du roman.
Rappelons qu’on évolue dans un climat politique tendu en Chine en 1928. Les tensions sont permanentes et la révolte gronde. Les groupes communistes se rassemblent et agissent dans l’ombre.
L'auteure nous fournit un roman très bien documenté avec beaucoup de détails historiques, le dépaysement est garanti et l’immersion en Chine est réussi.
Ce qui m’a le moins plus ce sont les quelques passages rocambolesques : la jeune héroïne qui va côtoyer des groupes rebelles et tomber dans les filets de la mafia, ou le professeur ambitieux, opiomane qui va tomber dans le trafic pour sauver son école.
Outre
l’histoire d’amour entre Chang et Lydia que j’ai beaucoup aimé, il y a un autre
point fort que j’ai envie de souligner ; c’est la relation mère-fille.
L’auteure
nous raconte une superbe histoire d’amour filial entre Valentine et Lydia.
Elles ont lien très fort et magnifique, l’auteure trouve les mots justes pour
décrire leurs difficultés quotidiennes sans en faire trop. Valentine est une
femme dévastée après l’arrestation de son mari en Russie. Il ne lui reste que
sa fille et pourtant on a jamais l’impression qu’elle l’étouffe. Elle a certes
des ambitions pour elle mais l’épanouissement de sa fille est le plus
important. Elles ont un profond respect l’une pour l’autre. J’ai trouvé leur
histoire puissante et passionnante.
C’est un roman riche en émotions, il est très intense surtout vers la fin qui est dure mais ça vaut le coup. On a un gros secret de famille révélé à la fin et j’ai adoré.
En
résumé La concubine russe est
un beau roman sur une rencontre inattendue, des personnages qui tentent de
survivre dans un contexte tendu et une relation mère-fille inoubliable.
C’est
aussi l’histoire d’une jeune femme qui grandit et passe à l’âge adulte, qui se
confronte aux réalités de la vie avec brutalité. C’est une femme qui va se
révéler très forte et déterminée. Son ouverture d’esprit la mènera parfois sur
des chemins tortueux. Elle tombera, se relèvera, aimera et affrontera des vérités
cachées sur son passé.
Ce que
j’ai le plus aimé :
► La
force des personnages et leurs relations
►
L’écriture est très fluide, 700 pages dévorées en 3 jours
► Un
gros secret révélé
► Une
très bonne fin qui laisse présager une suite
Ce que
j’ai moins aimé :
► quelques
passages rocambolesques et peu crédibles
Est-ce que je vous le conseille ?
Oui
définitivement si vous cherchez une romance historique passionnante avec des
secrets de famille, un dépaysement total et des personnages inoubliables, il vous
plaira.
Citations :
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De Lydia à sa mère : « Et tu m’as apporté la
musique. Toute ma vie j’ai écouté de la musique. Tu m’as fait des bisous. Tu
m’as donné des foulards colorés. Tu m’as appris à ne pas garder ma langue dans
ma poche, même si tu l’as regretté. Tu m’as appris à penser par moi-même et,
par-dessus tout tu m’as laissé commettre mes propres erreurs. » p.446
En quelques mots :
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Ce
roman historique m’a passionné, j’ai aimé les personnages principaux et leurs
déterminations face à l’adversité. J’aime les histoires d’amour impossible et
celle-ci ne m’a pas déçue. Un très bon premier roman, très juste et bien
documenté.
Ma note pour ce livre :
4,5/5
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