Après
mon gros coup de cœur pour Quand souffle le vent du nord et surtout après sa fin terriblement
frustrante, je me suis précipitée vers sa suite La septième vague qui m’a moins embarqué et me laisse
un peu plus sceptique.
Titre
du livre :
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La
septième vague
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Auteur :
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Daniel
Glattauer
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Editions :
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Grasset
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Genre :
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roman
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Date de
sortie :
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Avril
2011
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Pages :
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348
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Thèmes :
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Relation
épistolaire, sentiments, séduction
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Résumé éditeur :
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Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il
y fuyait la romance épistolaire qui l’unissait en esprit avec Emmi. Elle
reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas
d’avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d’amour où l’on ne connait pas
le visage de l’autre ? Où l’on rêve de tous les possibles ? Où l’on
brule pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? « Pourquoi veux-tu me
rencontrer ? » demande Leo inquiet. « Parce que je veux que tu en finisses avec l’idée que je veux en
finir », répond Emmi, séductrice
Mon
avis :
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Malgré
le gros coup de cœur pour Quand souffle le vent du nord, je suis beaucoup moins enthousiaste à propos
de ce roman qui en est la suite directe.
Même
si l’histoire reste addictive et tout aussi facile à lire, plusieurs éléments
m’ont dérangé et me font dire que cette suite n’était pas nécessaire. La fin frustrante
du 1er tome aurait pu être un point final.
J’ai
trouvé Emmi de plus en plus agaçante dans ce roman. Cet aspect ne m’a pas sauté
aux yeux dans le tome 1 mais ici on a vraiment l’image d’une femme désespérée,
qui va limite « harceler » Léo de mails s’il met trop de temps à
répondre, elle est toujours derrière son dos. C’est une femme qui manie
beaucoup l’humour et l’ironie avec Leo et j’avoue que c’est bien au début mais
à force ça devient lourd. Trop d’ironie tue l’ironie et enlève toute la magie d’une
relation épistolaire qui aurait pu être grandiose (qui l’était dans Quand souffle le vent du nord !)
Effectivement
les sentiments sont bien là même si nos deux protagonistes ne veulent pas se l’avouer.
Du coup, jalousie, hystérie, interrogatoire, sont de la partie dans cette
relation platonique et selon moi, tout ça n’avait pas beaucoup de sens.
Leo
est une forteresse et ne laisse rien paraître, il s’efforce de garder ses
distances sentimentalement. Quant à Emmi elle est cynique ce qui fait qu’on ne
sait rien de leurs sentiments respectifs. J’ai trouvé que leur dialogue
manquait de franchise et ça tournait beaucoup trop autour du pot !
Le point
positif que je note pour cette histoire c’est qu’il se passe plus de choses que
dans le tome 1, l’action est un peu plus présente. Par contre la fin m’a déçue car elle est simple et attendue. Avec la fin du tome 1 qui m’a
complètement rendue folle, je m’attendais à une fin dans la même veine.
En bref
on a deux adultes incapables de s’avouer leur sentiment. Au début, ils sont
pris dans une histoire folle et platonique puis ils deviennent accros et s’acharnent
à persister dans une relation épistolaire qui a priori ne mènera nulle part.
Malgré
une lecture qui reste addictive, je ne suis pas convaincue par l’issue de cette
histoire. A vous de voir si vous voulez vous lancer dans cette suite !
Citations :
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« - Cher Leo, un mail comme ça tous
les jours et je serais la femme la plus heureuse du monde.
- Merci Emmi. Mais malheureusement, le
bonheur n’est pas fait de mails.
- De quoi alors ? De quoi le bonheur
est-il fait ?
- D’un
sentiment de sécurité, de confiance, de points communs, d’attentions,
d’expériences, d’inspiration, d’idées, de représentations, de défis,
d’objectifs. Et la liste n’a bien sur rien d’exhaustif. » p.65
En quelques mots :
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Une suite qui ne m’a pas séduite, la magie n’a pas été au
rendez-vous car les deux personnages tournent beaucoup trop autour du pot !
Ils perdent beaucoup de temps et ça en est agaçant, mais certains échanges sont
toujours intéressants. Une lecture mitigée.
Ma note pour ce livre :
3/5
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