Titre
du livre : L’assassin royal Tome 1 l’apprenti assassin
Auteur : Robin
HOBB
Editions : J’ai
lu
Genre : fantasy
Date
de sortie : 2005
Pages : 510
Résumé
éditeur : Au royaume des six Duchés, le prince
Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des
seigneurs doit modeler leur caractère - décide de renoncer à son ambition de
devenir roi-servant en apprenant l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le
jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'égide du maître d'écurie Burrich.
Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une
éducation princière. L'enfant découvrira vite que le véritable dessein du
monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques
des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque
instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame...
Mon
avis : J’ai
trouvé ce tome introductif passionnant et
extrêmement bien écrit, en gros pour ma
première rencontre avec Robin Hobb ce fut un gros succès dans mon cœur.
Nous
faisons connaissance avec Fitz, le bâtard royal du roi servant Chevalerie, dès
son plus jeune âge. Le récit débute en effet alors qu’il n’est qu’un enfant, il
nous raconte comment il débarque à Castelcerf dans la famille royale à l’âge de
6 ans. Le récit à la première personne est construit tel un recueil de
souvenirs, nous suivons donc ce jeune Fitz pendant tous le roman. Ça m’a
beaucoup plu d’être ainsi plongé dans son histoire. Le jeune bâtard est très
vite pris en main par Burrich le maitre des écuries avec qui il va nouer une
relation à la fois forte et distante. C’est le récit d’un enfant puis d’un
jeune adulte livré à lui-même.
C’est
assez difficile de vous parler de toutes ses expériences car tout le roman
relate sa vie d’enfant jusqu’à l’âge adulte. C’est un parcours bien rempli et passionnant
à la fois dans les rencontres qu’il va faire,
et qui seront nombreuses, et par tout son apprentissage
et sa formation, sa découverte de la
cour royale.
Je
trouve que Fitz ne ressemble à aucun autre, c’est limite un « anti-héros »
car son parcours est fait d’expériences malencontreuses, d’échec, de souffrances.
De par sa position de bâtard royal, Fitz ne trouve sa place nulle part, c’est
un personnage complexe en quête d’identité. Je
ne vous spoile pas car on l’apprend en début de roman ; Fitz a le don du
Vif qui lui permet de communiquer avec les animaux et en particulier les chiens.
Il établit une relation très tendre avec son chiot. Le seul don qu’il possède n’est
malheureusement pas accepté par Burrich qui fait office de figure paternelle,
son précieux don doit rester absolument secret.
Ces aspects
font de lui un personnage terriblement attachant et intriguant.
Bien
des épreuves attendent notre personnage principal qui sera ensuite pris en main
par un homme mystérieux qui vit reclus dans
un coin du château et qui sera chargé de l’initier à son art.
A
travers tout ce qu’il va vivre, ses premières missions en tant qu’assassin, son
esprit va être éduqué. Au fil du roman nous avons l’impression de grandir avec
Fitz, son esprit s’affute, il va prendre conscience de sa position délicate, à
qui peut-il se fier, va-t-il savoir lire entre les lignes et discerner le vrai
du faux ? Sera-t-il à la hauteur de ce qu’on attend de lui ? Est-il
simplement un instrument à la merci du roi ? Trouvera-t-il sa place à la
cour ?
J’ai
adoré le récit de Robin Hobb qui a su mettre en place son monde de façon subtile, à travers les petits encarts en début de
chaque chapitre qui amène l’aspect historique, et à travers les nombreuses
descriptions qui parcourent le récit. Beaucoup de descriptions mais pas
ennuyeuses du tout.
Prenez
un univers médiéval : le royaume des Six Duchés, un roi, trois princes, des
alliances, l’apprentissage de l’Art, sous fond de menace des Pirates Rouges qui
perturbe la paix du royaume, avec un bâtard royal au milieu de tout ça et vous
aurez une histoire géniale.
J’ai
aimé découvrir les rouages de ce monde, les intrigues politiques les petites
touches de « fantastiques » qui sont amené avec l’Art qui reste
quelque chose d’assez mystérieux, et le Vif, le pouvoir de communiquer avec les
animaux.
Robin
Hobb m’a transporté du début à la fin, j’ai adoré sa façon de prendre le temps
de mettre en place l’univers et la façon intelligente d’amener les évènements.
Citations :
« Et puisque tu « entends
dire » toutes ces choses vitales, j’en profite pour te faire remarquer
qu’un sage ne révèle pas tout ce qu’il sait ; et aussi que celui qui
colporte des histoires n’a pas grand-chose d’autre dans la tête » p.74
« Nous
nous fabriquons souvent nous-mêmes nos propres prisons. Mais on peut aussi
créer sa propre liberté. » p.132
« L’appétit de l’Art est de ceux qui
dévorent l’homme, pas de ceux qui le nourrissent. » p.398
En
quelques mots :
C’est un très très bon
tome qui met en place doucement l’univers et qui promet une suite pleine d’aventures !!
Un héros complexe et attachant qui doit trouver sa place. Quel avenir pour lui ?
Ma
note pour ce livre :
4,5/5
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