C’est avec plaisir et frénésie que je me suis lancée dans la suite de La 5ème Vague, je vous livre mes impressions sur ce très bon tome 2.
Titre
du livre : La mer infinie
Auteur : Rick
Yancey
Editions : Robert
Laffont Collection R
Genre : science-fiction, dystopie, YA
Date de sortie : octobre 2014
Résumé :
Comment
débarrasser la Terre de ses sept milliards d'habitants ? Retirez aux hommes
leur humanité... Cassie Sullivan et ses compagnons ont survécu aux quatre
premières vagues destructrices lancées par les Autres. Maintenant que l'espèce
humaine a été presque entièrement exterminée et que la 5e Vague déferle sur la
planète, le groupe se trouve face à un choix : se préparer à affronter l'hiver
en espérant le retour rapide d’Evan Walker, ou se mettre en quête d'éventuels
survivants avant que l'ennemi ne referme sur eux son impitoyable piège.
Personne ne peut prédire à quels abîmes de cruauté les Autres sont prêts à
s'abaisser, ni à quelles hauteurs l'humanité saura se hisser. La bataille
finale ne fait que commencer...Ils connaissent notre manière de penser. Ils
savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils
viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir.
Mon
avis :
C’est
un tome 2 à la hauteur et je l’ai préféré au 1er. Je l’ai
trouvé plus intense et plus concentré en émotions.
On
retrouve Cassie, Nugget, Zombie et les autres là où on les avait laissés comme
si on venait de refermer le tome 1. On
passe aux choses sérieuses, les personnages se retrouvent en plein dans la 5e
vague de chaos et de confusion. L’ennemi franchit un cap dans l’horreur avec
les moyens utilisés pour semer le doute et la méfiance entre les êtres humains
survivants. Les Autres sont en pleine phase de destruction tant physique que psychologique.
C’est
un roman que j’ai dévoré, que j’ai trouvé puissant, et fort en émotions. Les
sentiments des protagonistes sont retranscrits de façon très juste. Le côté psychologique
est davantage exploité et ce que j’attendais. La plume de l’auteur m’a beaucoup
séduite car elle est métaphorique et poétique parfois, ça renforce le côté
mystérieux et ça apporte humanité dans ce monde apocalyptique.
Le
contraste est saisissant entre l’horreur la plus totale des conditions de vie
des survivants (faim, froid, maladie, les rats !!) et les réflexions profondes
des personnages sur leur vie, leurs valeurs et ce qui leur arrive et comment
survivre. Les Autres veulent détruire l’humanité mais arriveront-ils à détruire
les survivants de l’intérieur ?
On se
demande tous comment on réagirait si on était à la place des personnages, on ne
peut pas imaginer que tout s’effondre. Quels
choix avons-nous ? Renoncer à tout ce qu’on est, continuer à se battre
alors que tout semble perdu ?
L’auteur
utilise de nombreux flashbacks ce qui nous permet d’en apprendre plus sur
certains personnages. L’alternance
des points de vue m’a beaucoup plu car enfin on découvre davantage Ringer,
Zombie, Poundcake et Dumbo. On s’attarde moins sur Cassie ce qui n’est pas pour
me déplaire.
J’ai
adoré le fait que la deuxième partie du roman soit focalisée sur Ringer car
elle a une forte personnalité et un caractère de combattante. Ringer
c’est vraiment mon coup de cœur de ce livre.
Rien
ne m’a vraiment déplu dans ce tome 2, si ce n’est que je n’ai pas compris l’intérêt
du personnage de Grâce… à voir
Je
commence vraiment à douter que l’auteur nous donne un jour la raison de cette
extermination massive. Trop d’énigme tue l’énigme. Rick Yancey a la manière de dévoiler quelques infos sans rien dévoiler finalement, ce n'est pas très clair mais je me comprends.
J'espère vraiment que le tome 3 sera fourni en révélation et en explication. Au
final le point d’interrogation reste entier et ça en est terriblement frustrant. Pourquoi se donnent-ils tant de mal à tout exterminer ?
Citations :
« J’ai
éclaté de rire… et mon rire m’a autant surprise que celui de mon petit frère.
Si vous voulez ôter leur humanité aux humains, je pense que les empêcher de
rire serait un bon départ. Je n’ai jamais été très douée en histoire, cependant
je suis quasiment sûre que des connards comme Hitler ne se marraient pas
beaucoup. » p.181
« On
croit se connaître. On pense être la personne qu’on voit dans le miroir. Je
t’ai trouvée, et en te trouvant je me suis perdu. Plus rien n’était clair. Plus
rien n’était simple. » p.220
« Il
n’y a pas que les résistants ou ceux dotés d’un cœur de pierre qui ont survécu
à l’éradication de la race humaine. Un grand nombre d’enfoirés sadiques s’en
sont sortis, eux aussi. C’est comme ça dans toutes les catastrophes
humaines. Le connard est une race quasiment indestructible. » P.314
En quelques mots :
Un concentré de pression et de mystère encore non résolu.
L’auteur arrive à créer une histoire hyper forte empreinte
de
mystère, d’émotions et incroyablement ENIGMATIQUE.
Une très bonne lecture.
Ma
note pour ce livre :
3,5/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire