lundi 23 janvier 2017

Et je danse aussi - Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat


Titre du livre :
Et je danse aussi
Auteur :
Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Editions :
JC Lattès / Pocket
Genre :
Roman épistolaire contemporain
Date de sortie :
Mars 2015
Pages :
280
Thèmes :
Secret, perte, amitié, écriture

Résumé éditeur :
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins.
Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, "grande, grosse, brune", pourrait devenir son cauchemar. Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre.
Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets.
Mon avis :
En voyant ce livre à la médiathèque je me suis dit qu’il avait tout pour me plaire, étant donné le coup de cœur que j’avais eu pour Quand souffle le vent du nord j’étais impatiente de me plonger de nouveau dans un roman épistolaire en échange d’emails. Malheureusement malgré l’originalité d’une écriture à 4 mains, je ressors de cette lecture assez mitigée.

Dans ce roman nous suivons deux personnages principaux, d’une part Pierre-Marie Sotto un écrivain qui a la soixantaine. Il a eu une belle carrière littéraire, et reçu un Goncourt mais il traverse actuellement une panne d’écriture. Il reçoit beaucoup de courrier de ses fans et notamment des manuscrits qu’il avoue ne pas lire.
D’autre part nous rencontrons Adeline, elle envoie une grosse enveloppe à Pierre-Marie et le contacte ensuite par email pour savoir s’il l’a bien reçu.
Puis Adeline se ravise et lui demande de ne pas ouvrir l’enveloppe, elle le met en garde car ce que contient l’enveloppe pourrait bien changer sa vie.
C’est comme cela que débute leur relation épistolaire et pendant tout le roman la plus grosse interrogation du lecteur sera : que contient l’enveloppe ?

Je trouve qu’il y a un gros déséquilibre entre la première moitié du roman et la seconde. Je me suis ennuyée toute la première partie car je ne comprenais pas l’intérêt de leur relation et je ne voyais pas ou les auteurs voulaient en venir. Puis on a une petite révélation qui crée une sorte de suspense et qui met le lecteur dans le doute pendant toute la deuxième moitié du livre. Les pistes amenées par les auteurs au fur et à mesure ont commencé à capter mon attention mais malheureusement même si j’ai trouvé cela agréable, ça ne rattrape pas toute la première partie que j’ai trouvé inutile et où je me suis ennuyée.

Ce qui m’a dérangé également c’est la complicité et la familiarité qui nait entre les deux protagonistes, qui est beaucoup trop rapide selon moi. En effet au bout d’à peine 50 pages (soit 15 jours et une dizaine d’emails) on passe de « cher monsieur » à « cher ami ». Je trouve que pour deux personnes qui ne se connaissent pas, cela arrive trop tôt et la proximité qui se crée ne m’a pas convaincu et m’a semblé « surjouée ». Le pire de tout c’est que le lecteur se sent exclu pendant une bonne partie du livre. On assiste à une conversation entre deux adultes mais sans se sentir impliqué une seule fois, cela rend la lecture difficile et peu intéressante.

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages car je les ai trouvés faux et énervants. Pierre-Marie est un écrivain un peu arrogant et Adeline a tendance à se plaindre de son physique et de son poids, elle veut se faire plaindre et ça m’a énervé. A la fin on comprend un peu mieux les personnages et finalement l’histoire est assez sympathique, ça passe mais je n’arriverais pas à vous le conseiller, c’est vraiment à vous de voir si vous voulez vous lancer dans cette lecture.

La longueur des emails casse le rythme de lecture, et j’avoue que j’ai parfois lu en survolant car un email de plus de trois pages c’est beaucoup trop long ! Et cela s’est ressenti dans mon plaisir de lecture qui a été presque nul à cause de ce manque de dynamisme.

En quelques mots :
Une lecture en demi-teinte, je me suis sentie exclue pendant une bonne partie du roman, les échanges m’ont paru longs et inintéressants jusqu’à ce que l’intrigue avance enfin à un peu plus de la moitié du livre.
Petite déception.


Ma note pour ce livre :
2,5/5



jeudi 12 janvier 2017

Les piliers de la terre - Ken Follett - Un pavé passionnant


Je n’aurais jamais dévoré 1050 pages aussi vite. J’ai adoré ma lecture, je suis rentrée dans l’histoire dès le prologue et je ne me suis pas ennuyé une seule fois.


Titre du livre :
Les piliers de la terre
Auteur :
Ken Follett
Editions :
Le livre de poche
Genre :
Roman historique
Date de sortie :
Avril 1992
Pages :
1050
Thèmes :
Moyen Age, Angleterre, destin de famille, construction de cathédrale, épopée, guerre, amour



Résumé éditeur :

Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre.
Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle.
La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec "Les Piliers de la Terre" une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien

Mon avis :

Premièrement, les romans historiques de Ken Follett sont quasiment impossibles à résumer. Voici pour le contexte historique : nous sommes en Angleterre au XIIème siècle, alors que le roi en place meurt sans héritier direct, va se jouer une véritable lutte de pouvoir pour le trône ce qui entrainera des années de guerres civile.
Nous allons suivre de nombreux personnages pendant 40 ans de 1135 à 1174, nous les voyons grandir, se marier, avoir des enfants, voyager, se battre, découvrir qui ils sont. Ce qui est formidable et que j’adore dans ses romans c’est le lien qu’il y a entre chacun des personnages. Tout a un sens et tout est clair. Ken Follet fait partie des romanciers talentueux qui tisse habilement les destinées de ces héros.

Dans le prologue nous assistons à la pendaison d’un homme : Jack Shareburg, accusé de vol. Parmi les gens présents lors de son exécution, Ellen une femme étrange aux yeux dorés assiste impuissante à la scène. Il se trouve que c’est la compagne de l’homme qui s’apprête à mourir et qu’elle est enceinte de lui, et alors que le lecteur se trouve dans une tension dramatique qui s’intensifie au fil des lignes, Ellen lance une malédiction aux trois responsables de la condamnation de son mari. Ce prologue m’a passionné et m’a fait rentrer dans l’histoire instantanément.

mardi 10 janvier 2017

Audrey retrouvée - Sophie Kinsella


Titre du livre :
Audrey retrouvée
Auteur :
Sophie Kinsella
Editions :
PKJ
Genre :
Roman contemporain (Young Adult)
Date de sortie :
Mars 2016
Pages :
299
Thèmes :
Adolescence, dépression, anxiété, amitié, famille, phobie sociale

Résumé éditeur :

Audrey a 14 ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluse dans la maison de ses parents à Londres.
Ça, c'était avant.
Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie d'un œil nouveau : celui de la caméra.
Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et ses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d'une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde...
Mon avis :

Dans ce livre nous allons suivre Audrey qui est une jeune fille différente. En effet suite à un drame subi au lycée elle vit cloitrée chez elle, souffrant de phobie sociale, de crises de panique. Elle est terrifiée par les gens à tel point qu’elle n’ose plus les regarder dans les yeux, ce qui explique qu’elle garde ses lunettes de soleil en permanence, comme une forme de barrière protectrice.
Le drame qu’Audrey a vécu et qui l’a conduit en dépression, c’est du harcèlement scolaire perpétré par un groupe de fille de son lycée. Malheureusement on n’aura aucun détail sur cet événement, ce qui m’a un peu frustré car j’aurais aimé en savoir plus. Ce roman ne s’attarde donc pas sur le passé d’Audrey mais sur son présent et sur sa démarche d’aller mieux. 

Dans la même lignée que Miss Dumplin, c’est un roman assez léger et drôle, tout en traitant d’un sujet de société important : la dépression et le processus de guérison.
Je suis restée sur ma faim car les sujets abordés m’intéressaient mais ne sont pas exploités à fond, ça reste en surface, l’auteur ne va pas au bout des choses et nous apporte une solution express et miraculeuse, très peu crédible.

Audrey est sous antidépresseurs et suit une thérapie. Lors d’une visite chez sa thérapeute, celle-ci lui demande de réaliser un film sur sa famille car cela l’aidera tout doucement à regarder de nouveau les gens en face, à travers la caméra puis en vrai. Munie d’une petite caméra Audrey se lance donc dans ce nouveau projet, sceptique au début car elle ne voit pas ce qu’elle pourrait filmer d’intéressant sur sa famille. Elle se met à les filmer dans des scènes de la vie quotidienne et baptise ironiquement son projet de film « Amour et sérénité en toute simplicité ».

Pourquoi ce titre est-il ironique ? Car ce qu’il faut savoir c’est qu’Audrey a une famille assez particulière. En effet, sa mère est folle, psycho rigide, elle ne jure que par ses magazines féminins qui dictent sa manière de penser. Elle crie tout le temps sur son fils et lui mène la vie dure car elle pense que les jeux vidéo représentent le mal absolu alors que pour lui c’est une passion dévorante. Le père d’Audrey est à l’opposé de sa mère, car il semble peu impliqué dans l’éducation de ses enfants et complètement je-m’en-foutiste. Quant à son petit frère, il est mignon mais a un sacré caractère affirmé du haut de ses 5 ans.

Au milieu de cette famille déjantée et quelque peu caricaturale nous avons Audrey, une ado perturbée, qui est mal dans ses baskets et qui vit renfermée chez elle.
J’ai trouvé Audrey touchante et hypersensible, je pense que beaucoup de jeunes filles se reconnaitront en elle.

Au niveau du schéma narratif on alterne entre récit à la première personne du point de vue d’Audrey et retranscription du script du film qu’elle est en train de tourner.
J’admets que cette alternance m'a plu et rend la lecture fluide, immersive.
Ce fut une lecture agréable mais sans surprise.

Finalement cette lecture ne m’a pas marqué. J’ai une sensation d’inachevé car on ne sait pas ce qu’elle a vécu de si terrible qui l’a fait tomber en dépression, on ne peut qu’imaginer le harcèlement dont elle a été victime.
Le fait que le lecteur ignore jusqu’à la fin ce qui est arrivé à Audrey, c’est bien mais ça a ses limites. D’un côté ça attise la curiosité mais de l’autre on ne peut pas tout à fait comprendre ses réactions et ce qu’elle vit. 

Le message du livre est simple et parlera à de nombreux ados. La vie n’est pas une courbe droite mais elle est faite de hauts et de bas, savoir se relever n’est pas évident et demande des efforts et du soutien mais surtout de la volonté.

En quelques mots :

Décidemment le young adult contemporain n’est pas fait pour moi. Malgré des thèmes intéressants et une héroïne touchante, cette histoire reste trop légère et n’est pas assez creusée pour moi. Par contre je le recommanderai à des adolescents car il fait passer un bon moment et permettra à certaines lectrices de se retrouver en Audrey…
Une lecture moyenne, loin d'être marquante.


Ma note pour ce livre :
2,5/5



samedi 7 janvier 2017

Miss Dumplin - Julie Murphy - La reine des boulettes

Je ne sais pas trop pourquoi j’ai emprunté ce livre à la médiathèque…
Je m’attendais à une histoire originale, drôle et qui sorte de l’ordinaire.
Au final je n’ai pas été réceptive du tout à ce roman, je suis passée à côté de cette lecture.




« Pour toutes les filles à gros cul…
Découvrez qui vous êtes, et faites-le exprès. » Dolly Parton






Titre du livre :
Miss Dumplin
Auteur :
Julie Murphy
Editions :
Michel Lafon
Genre :
Roman contemporain (young adult)
Date de sortie :
Mai 2016
Pages :
376
Thèmes :
Amitié, amour, adolescence, acceptation de soi, concours de beauté

Résumé éditeur :

Willowdean est ronde, et alors ? Pas besoin d’être super slim pour s’assumer. Jusqu’au jour où elle rencontre Bo, qui porte un peu trop bien son nom, et ne tarde pas à lui voler un baiser. Mais peut-il vraiment l’aimer ? On lui a tellement dit que les filles comme elle ne sont que des seconds rôles. Un seul moyen de retrouver confiance en elle : faire la chose la plus inimaginable qui soit… s’inscrire au concours de beauté local présidé par sa propre mère, ex-miss au corps filiforme. Entraînant dans son sillage tout un groupe de candidates hors normes, Will va prouver au monde, et surtout à elle-même, qu’elle aussi a sa place sous les projecteurs.

Mon avis :

Une lecture sans surprise : un scénario attendu, des personnages clichés.
Willowdean est une adolescente normale, elle est ronde ce qui lui vaut le charmant surnom de « boulette » de la part de sa mère et elle est fan de la chanteuse Dolly Parton. Elle est bien dans son corps et dans sa tête jusqu’à ce que se pose le problème des premiers rapports amoureux, lorsque son copain va la « peloter » pour la première fois, elle va se sentir mal à l’aise à cause de ses kilos en trop.

C’est l’histoire d’une ado assez rigolote qui au fil des pages va franchir un cap invisible dans l’acceptation de soi. Et parce qu’elle est un peu folle et un peu rebelle, elle décide de s’inscrire au concours de beauté dont sa mère est l’organisatrice.
Comme toute adolescente, Will a des difficultés de communication, que ce soit avec sa mère, ou avec ses amis puisqu’elle va mentir à sa meilleure amie à propos de son petit ami.

Je m’attendais à ce que les sujets de l’obésité et de l’acceptation de soi soit traité avec plus de profondeur, sachant que c’est un problème dont souffre l’auteur.
C’est une histoire dans laquelle les réflexions ne volent pas très haut, je n’en retiendrai rien.

Je suis déçue par ce livre car je m’attendais à ce qu’il soit différent et loin des clichés adolescents mais au final on est en plein dedans. On est exactement dans une histoire à la Disney et ça ne m’étonne pas du tout qu’ils aient acheté les droits pour en faire une adaptation cinématographique.

Je n’ai pas été touché, surement car l’univers des concours de beauté est beaucoup plus ancré dans les mentalités américaines que chez nous en France. De même ici on évolue dans une petite ville du Texas, dans un lycée dans lequel on sent bien les différentes « catégories » d’ados ; les sportifs, les reines de beautés, et les « différents », les hors norme.

Rien dans ce livre ne semble réaliste, l’histoire joue le cliché à fond ; ainsi on retrouve : un triangle amoureux, une ado énervante, une relation mère/fille compliquée (deux femmes en complète opposition tant physique que mentale), deux meilleures amies qui se fâchent, un beau gosse qui était un mauvais garçon mais qui devient subitement bon et attirée par les grosses…
En effet le personnage de Bo est selon moi peu crédible. C’était un connard fini dans son lycée, et puis subitement en un été il fait rédemption et veut être un mec bien pour Willowdean.  

Je suis restée complètement hermétique à l’histoire, j’ai pensé abandonner ma lecture plusieurs fois…

En bref tout est trop facile, et je n’ai pas adhéré mais je pense que ce livre aura son public, ça reste un divertissement. Le point fort de ce roman est son héroïne Will, car elle est drôle, sympa et accessible. Mais elle n’est pas parfaite et elle a tendance à se moquer elle aussi des autres.

Le groupe qu’elle va former avec ses « copines » hors-norme (moche, grosse, et lesbienne) reste l’élément comique du livre mais je trouve qu’au lieu de diffuser un message de tolérance et d’acceptation de la différence, l’auteur stigmatise encore plus les filles différentes. Elle les enferme encore plus dans des cases et du coup par extension ça entraine davantage de moquerie.

Ce groupe de filles outsiders va bousculer les mentalités de leur petite ville en osant faire des choses qu’elles ne sont pas censées faire à savoir s’inscrire à un concours de beauté.

Je pense que l’auteur a voulu transmettre l’idée que chaque femme devrait tout faire pour atteindre ses rêves et ses objectifs sans se focaliser sur le regard des autres, à travers une héroïne qui va surmonter sa peur et s’affirmer devant sa mère et devant son lycée. Malheureusement ce n’est pas une réussite, et je ne peux pas vous recommander ce livre car il est trop réducteur et manque de profondeur.

En quelques mots :

Je n’ai pas aimé ce roman, Will est une ado normale qui selon moi n’avait pas besoin de participer à ce concours de beauté pour s’affirmer. Je suis restée complètement hermétique à l’histoire, je n’ai pas été touché.
Aussitôt lu, aussitôt oublié.


Ma note pour ce livre :
1,5/5





mercredi 4 janvier 2017

Hello January - Bilan Livresque 2016 et Meilleurs voeux 2017


Amis lecteurs, c'est inévitable, je crois qu' il est l'heure de vous adresser mes vœux de bonheur.

Que peut-on souhaiter à un amoureux des livres ?

De faire de belles rencontres littéraires, de lire encore et toujours un peu plus, de nourrir son esprit des mots d'auteurs et d'agrandir toujours un peu plus ses horizons et son ouverture d'esprit...
Je vous adresse à tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
Je vous souhaite d'être épanoui(e), bien dans votre peau et d'atteindre vos objectifs personnels !
Que votre vie soit remplie de livres et/ou de tout ce qui contribue à votre bonheur ...


2016 fut riche en lecture, je n'ai pas compté exactement le nombre de livres que j'ai lu, je sais juste que cette année j'ai repris un très bon rythme. Cela dépend des mois mais ça oscille entre 4 et 10 livres par mois ce qui me satisfait pleinement.
Je lis quand je veux, je ne me force jamais, et je ne participe à aucun challenge, je fonctionne essentiellement au feeling et à l'envie du moment. Je laisse ma curiosité me guider, et cela me réussit la plupart du temps.
Je n'ai eu qu'un abandon cette année ; un roman de Katherine Pancol, j'ai fait deux relectures (HP1 et 2 en VO), j'ai eu quelques déceptions mais globalement j'ai fait d'excellentes découvertes.

Sur ces mots je vous laisse avec mon bilan livresque 2016 en 10 points. J'espère que ça vous donnera quelques idées de lecture.

Amicalement
Marie
xxx

1/ Meilleur roman contemporain

2/ Meilleure romance

3/ Meilleur livre ou saga Fantasy
Game of Thrones intégrale 1,2 et 3
Lues entre fin 2015 et mars 2016, je n'ai pas pris le temps de les chroniquer ici... peut-être un jour. En tout cas c'est incontestablement une des meilleures sagas fantasy au monde !

4/ Meilleur livre ou saga Historique

5/ Meilleure lecture en VO

6/ Meilleure découverte Jeunesse ou Young adult

7/ Meilleure surprise de l'année

8/ Pépite Littéraire

9/ Flop auteur (je n'ai pas accroché avec le style de l'auteur)

10/ Flop livresque (un livre qui m'a déçu)



lundi 2 janvier 2017

Les fiancés de l'hiver - Christelle Dabos

Me plonger dans l’univers de Christelle Dabos fut une bonne expérience, j’ai globalement apprécié ma lecture malgré quelques petits bémols. L’auteur a su attiré ma curiosité et je lirais la suite avec plaisir.

Titre du livre :
La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l’hiver
Auteur :
Christelle Dabos
Editions :
Gallimard Jeunesse
Genre :
Fantasy ado
Date de sortie :
Juillet 2013
Pages :
518
Thèmes :
Pouvoir, clan, monde imaginaire, intrigues, illusions

Résumé éditeur :
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant.
Mon avis :
Christelle Dabos nous offre un livre à l’imagination débordante et crée un univers digne d’intérêt. Et ceci est le gros point fort de ce premier tome selon moi.
Malgré la découverte fantastique d’Anima, de la Citacielle et du Clairedelune et des différents pouvoirs des Clans, j’ai trouvé que l’héroïne Ophélie manquait cruellement de dynamisme. Je n’ai pas réussi à m’attacher à elle et pourtant je trouve que c’est une bonne idée qu’a eu l’auteur de faire d’Ophélie une fille banale, un peu réservée, qui parle tout bas car ça change, mais son affirmation tarde à venir.

Ophélie vit à Anima avec sa famille, elle a un don particulier, c’est une liseuse. Elle a le pouvoir de lire les objets, rien qu’en les prenant en mains ; elle peut remonter le passé des objets et apprendre des choses sur leurs propriétaires. Un jour on lui annonce qu’elle va être fiancé à Thorn, qui se trouve être l’Intendant du Pôle, un homme qui occupe un poste important mais qui est froid, distant, et qui se montre d’emblée odieux avec Ophélie.
Ces fiançailles imposées obligent Ophélie à quitter Anima et à se rendre au Pôle afin de préparer ses fiançailles et découvrir sa future belle famille. Il n’est pas question d’amour entre ces deux-là, Thorn met clairement une distance glaciale, il ignore totalement Ophélie et ne prend pas la peine de la connaitre. C’est un homme froid, méprisé par sa famille car c’est un « bâtard ». Ophélie se rendra vite compte qu’elle est désormais en territoire ennemi car ce mariage n’est pas vu d’un bon œil.

L’héroïne va évoluer dans un monde dangereux, elle est littéralement dans les griffes de sa belle-famille et plus particulièrement entre les mains de Berenilde la tante de Thorn. Ophélie est menée en bateau, elle n’est qu’un jouet entre des mains expertes en manipulation.

Je n’ai pas eu beaucoup d’émotions pendant ma lecture, il y a une certaine froideur qui se dégage des personnages et du monde étrange dans lequel on évolue, et c’est ce qui fait que je ne me suis pas attachée à Ophélie. Pendant toute l’histoire, elle subit son destin et je m’attendais à ce qu’elle se rebelle, mais là où je suis dubitative c’est qu’elle est très passive et on a envie de la secouer. Il faut attendre quand même la 319ème page pour qu’elle se pose enfin la question de POURQUOI a-t-elle été choisi pour ces fiançailles, pourquoi elle et pas une autre, alors que le lecteur se pose la question bien avant elle. Un peu longue à la détente la Ophélie…
Cependant je pense qu’une belle évolution du personnage est à prévoir dans le tome suivant, en effet c’est ce que laisse imaginer la fin de ce 1er tome.

Ophélie découvre donc que son talent de liseuse est convoité par l’esprit de famille afin de déchiffrer le Livre. Un Livre ancien qui contiendrait … et bien je ne sais pas mais il contient surement des secrets qui conduirait le clan des Dragons au pouvoir. Mais je dois avouer que je suis perplexe car je crois que je n’ai pas tout compris à cet univers très travaillé et très fouillé. L’enjeu de l’histoire est-il uniquement pour Ophélie de déchiffrer le Livre de Farouk ? Et comment un esprit de famille peut-il mettre enceinte Berenilde, la tante de Thorn ?
C’est donc un premier tome qui attise la curiosité et qui pose des questions.

L’auteur crée une ambiance et un univers très étrange, un peu à la Miss Peregrine.