Titre
du livre :
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Véronika
décide de mourir
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Auteur :
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Paulo
Coelho
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Editions :
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J’ai Lu
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Genre :
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roman
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Date de
sortie :
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2007
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Pages :
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222
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Thèmes :
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Suicide,
folie, hôpital psychiatrique
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Résumé éditeur :
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Véronika
a les mêmes rêves, les mêmes désirs que tous les jeunes gens du monde. Elle a
un métier raisonnable et vit dans un petit appartement, s’offrant ainsi son
coin à elle. Elle fréquente les bars, rencontre des hommes. Pourtant Véronika
n’est pas heureuse. Quelque chose lui manque. Alors le matin du 11 novembre
1997, Véronika décide de mourir et avale quatre boites de somnifères.
A
l’hôpital où elle se réveille, elle apprend que sa mort n’est retardée que
d’une semaine. Durant ce sursis, la jeune femme fait de nouvelles
connaissances, expérimente de nouveaux plaisirs et réalise enfin que chaque
moment de la vie constitue un choix : celui de vivre ou d’abandonner.
Mon
avis :
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Après
avoir lu et adoré l’Alchimiste il y a quelques années, j’avais très
envie de retenter l’expérience avec un autre Paulo Coelho. Malheureusement je
suis passée à côté de ma lecture avec celui-ci. Je n’ai rien ressenti en le
lisant, aucune émotion, aucune empathie pour les personnages, les messages ne
m’ont pas transcendé.
On
rencontre Véronika qui mène une existence fade malgré qu’elle ait à peu près
tout pour être heureuse. Elle a peur de la routine, peur du vide émotionnel
qu’elle ressent. Elle tente de se suicider mais se rate et se réveille dans un
hôpital psychiatrique. Mais son médecin lui annonce qu’elle a une maladie du cœur
et qu’il ne lui reste que 5 jours à vivre.
5
jours pendant lesquels elle va faire des rencontres, et soudainement se rendre
compte de tout ce qu’elle n’a pas vécu.
Déjà le
premier point qui ne m’a pas plu c’est le personnage de Véronika. Est-ce que la
vie sans saveur qu’elle mène justifie le fait de vouloir se suicider ?
Est-ce qu’elle a exploité toutes les possibilités afin de redonner un peu de
soleil à son existence ? J’ai trouvé son choix injustifié et trop
radical et je ne l’ai vraiment pas compris. J’ai trouvé que ce n’était pas
très bien amené par l’auteur et j’ai eu l’impression que cet événement était là
uniquement pour servir son récit et sa réflexion sur la vie qu’il va faire par
la suite (=banalisation du suicide ?). Tout au long du roman je n’ai
vraiment pas accroché avec ce personnage, malgré sa tentative de suicide,
malgré le fait qu’elle soit en sursis. Je n’ai ressenti aucune émotion !
Pourtant les thèmes abordés sont forts : suicide, folie, schizophrénie.
Tout cela méritait d’être traités bien plus en profondeur, malheureusement le
ton donné à ce roman est beaucoup trop général et moralisateur pour que ça me
touche. Excusez-moi mais la scène où elle se masturbe devant le schizophrène
est juste écœurante ! Pourquoi
autant de ligne pour décrire cette scène qui symbolise certes la découverte de
son corps et du plaisir, mais qui ne passe pas du tout avec moi qui suis
pourtant une lectrice ouverte d’esprit. Je l’ai trouvé ridicule et inutile. Je
ne m’attendais pas du tout à ça de la part de Paulo Coelho.
Le deuxième
point qui m’a insupporté est apparu dès la 25ème page soit
dès le troisième chapitre. S’il y a bien un procédé littéraire que je déteste
et qui m’horripile au plus haut point c’est lorsqu’un auteur parle de lui à la 3ème personne, il se
place carrément comme personnage de son livre. Et encore si ça servait l’histoire,
ça ne m’aurait peut-être pas autant énervé mais là pendant tout un chapitre l’auteur
parle de lui à la 3ème personne, tout ça pour nous dire que lui
aussi il a séjourné en asile psychiatrique. (Non mais sérieux mec, écrit ta
bio) j’ai trouvé que ça n’a absolument rien apporté de plus au récit…
L’atmosphère
de l’hôpital psychiatrique est lourde et pesante. Le personnage du Docteur
Igor, le psychiatre est étrange. C’est
lui qui m’aura le plus interpellé car il semble finalement plus « fou »
que ses propres patients, ce n’est pas flagrant dans le récit mais c’est ce que
j’en ai pensé à cause des expériences qu’il mène qui sont sommes toutes assez
contestables. Et c’est finalement lui qui tire les ficelles, pour moi c’est le
personnage le plus important et le plus intéressant.
Le
message que je retiens de ce livre : on ne
prend conscience de sa vie que lorsque l’on prend conscience de sa mort.
Message
secondaire : les fous ne sont pas fous, la folie selon Paulo Coelho c’est
la peur de ne pas s’exprimer, et de ne pas affirmer sa personnalité. S’accepter
tel qu’on est et vivre avec mène à l’épanouissement.
Je
suis désolée pour moi ce n’est pas une belle leçon de vie, c’est le docteur
Igor qui manipule et tire les ficelles. Reprendre goût à la vie grâce à un gros
mensonge ? Vous en pensez quoi ?
Citations :
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« Ah ! si chacun pouvait reconnaître sa propre
folie intérieure et vivre avec ! Le monde irait-il plus mal ? Non,
les gens seraient plus justes et plus heureux. » p.145
En quelques mots :
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Une
belle déception car une histoire banale, sans émotions malgré des thèmes qui m’intéressaient.
Ma note pour ce livre :
1/5
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