Titre
du livre :
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Villette
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Auteur :
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Charlotte Bronte
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Editions :
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Archipoche
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Genre :
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Classique littérature
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Date de sortie :
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Avril 2018
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Pages :
|
720
|
Thèmes :
|
Littérature anglaise, solitude,
dépression, amour, religion, enseignement
|
Résumé éditeur :
|
Lucy Snowe, 14 ans, a
développé une profonde affection pour le jeune Graham Bretton, fils de sa
marraine. Leur attachement est mutuel, mais le père de Graham vient bientôt
récupérer son fils...
Peu de temps après leurs adieux, Lucy doit quitter la maison. Après quelques hésitations, elle est engagée comme aide par Miss Marchmont, une dame handicapée. À la mort de celle-ci, pleine d'attentes et d'espoirs, Lucy prend un navire pour le royaume de Labassecour et sa capitale, Villette, où elle est employée comme institutrice à l'internat pour jeunes filles de Mme Beck.
Dans cette école, un certain Dr John rend souvent visite à la coquette Ginevra, dont il est amoureux.
Peu de temps après leurs adieux, Lucy doit quitter la maison. Après quelques hésitations, elle est engagée comme aide par Miss Marchmont, une dame handicapée. À la mort de celle-ci, pleine d'attentes et d'espoirs, Lucy prend un navire pour le royaume de Labassecour et sa capitale, Villette, où elle est employée comme institutrice à l'internat pour jeunes filles de Mme Beck.
Dans cette école, un certain Dr John rend souvent visite à la coquette Ginevra, dont il est amoureux.
Mon
avis :
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Aujourd'hui je vous parle de Villette écrit par Charlotte Brontë,
publié en 1853, c'est son 3ème roman.
Autant Jane Eyre m'avait ébloui par sa force romanesque, par la passion et le féminisme qui s'en dégageait, autant Villette m'a étonné par sa maturité et ce portrait fin et subtil de Lucy Snowe.
C'est loin d'être une lecture joyeuse, et je ne le conseillerais pas à tout le monde. Ceci dit j'ai personnellement adoré ce roman, et les thèmes abordés sont très intéressants ; les maladies mentales comme la dépression féminine, la solitude, l'isolement, le manque d'amour, le renoncement, la religion.
Ça paraît lourd dit comme ça mais ce qui m'a passionné c'est de voir comment Lucy réussit tout de même à avancer malgré toutes les épreuves, avec une droiture et une morale propre aux héroïnes de Charlotte Brontë.
En 710 pages on apprend à découvrir le personnage de Lucy Snowe, une jeune anglaise qui est seule et a grandi sans amour. À 14 ans elle va être prise en charge par sa marraine qui a un fils John, du même âge qu'elle. Au sein de ce foyer elle s'éduque et devient tutrice d'une petite fille, proche de la famille Graham et originaire de Villette dans le royaume Labassecour. Une ville imaginaire que je visualisais en France mais qui vraisemblablement fait référence à la Belgique. Je l'ai appris après en faisant quelques recherches, Charlotte s'est inspirée de sa vie pour écrire ce roman car elle a réellement été professeur pendant un an dans un institut en Belgique avec sa sœur Emily.
Au sein du foyer de Mme Graham, Lucy se sent réellement en famille pour la première fois de son existence.
Mais l'heure des aurevoirs arrive bientôt, il est temps pour Lucy de gagner son indépendance. Elle voyage seule jusqu'à Londres puis jusqu'à Villette, espérant trouvant un poste. Elle se fait embaucher par Mme Beck comme enseignante dans une institution pour jeunes filles. L'occasion pour Charlotte Brontë de faire une petite critique de l'ambiance qui règne dans ce genre d’endroit ; la frivolité des jeunes filles, les mesquineries et complots dû au manque de distractions et à la rigueur religieuse.
Lucy y rencontre le professeur Mr Paul Emmanuel qui semble détestable et qui passe son temps à la critiquer.
Les deux grands personnages masculins de ce roman ne m'ont pas vraiment plu, j'ai l'impression que Charlotte Brontë aime faire cohabiter ses héroïnes avec des personnages odieux ou imparfaits. Ce qui me gêne ce n'est pas qu'ils soient imparfaits mais bien trop dominateur pour Mr Paul ou insensible comme le Dr John.
Il y a une sorte de critique de la religion présente dans le livre. Lucy étant une protestante dans un environnement catholique.
Le roman est fait de déchirement, de retrouvailles, d'amitié, d'amour, de dilemmes. Bien qu'il soit long et essentiellement tourné sur l'introspection de Lucy, je ne me suis jamais ennuyée. On y décèle une pointe de gothique avec quelques éléments surnaturels.
Après 700 pages de lecture, Lucy est presque devenue réelle pour moi, je m'y suis beaucoup attachée et j'ai eu de la peine à la quitter.
Citations : à venir
Autant Jane Eyre m'avait ébloui par sa force romanesque, par la passion et le féminisme qui s'en dégageait, autant Villette m'a étonné par sa maturité et ce portrait fin et subtil de Lucy Snowe.
C'est loin d'être une lecture joyeuse, et je ne le conseillerais pas à tout le monde. Ceci dit j'ai personnellement adoré ce roman, et les thèmes abordés sont très intéressants ; les maladies mentales comme la dépression féminine, la solitude, l'isolement, le manque d'amour, le renoncement, la religion.
Ça paraît lourd dit comme ça mais ce qui m'a passionné c'est de voir comment Lucy réussit tout de même à avancer malgré toutes les épreuves, avec une droiture et une morale propre aux héroïnes de Charlotte Brontë.
En 710 pages on apprend à découvrir le personnage de Lucy Snowe, une jeune anglaise qui est seule et a grandi sans amour. À 14 ans elle va être prise en charge par sa marraine qui a un fils John, du même âge qu'elle. Au sein de ce foyer elle s'éduque et devient tutrice d'une petite fille, proche de la famille Graham et originaire de Villette dans le royaume Labassecour. Une ville imaginaire que je visualisais en France mais qui vraisemblablement fait référence à la Belgique. Je l'ai appris après en faisant quelques recherches, Charlotte s'est inspirée de sa vie pour écrire ce roman car elle a réellement été professeur pendant un an dans un institut en Belgique avec sa sœur Emily.
Au sein du foyer de Mme Graham, Lucy se sent réellement en famille pour la première fois de son existence.
Mais l'heure des aurevoirs arrive bientôt, il est temps pour Lucy de gagner son indépendance. Elle voyage seule jusqu'à Londres puis jusqu'à Villette, espérant trouvant un poste. Elle se fait embaucher par Mme Beck comme enseignante dans une institution pour jeunes filles. L'occasion pour Charlotte Brontë de faire une petite critique de l'ambiance qui règne dans ce genre d’endroit ; la frivolité des jeunes filles, les mesquineries et complots dû au manque de distractions et à la rigueur religieuse.
Lucy y rencontre le professeur Mr Paul Emmanuel qui semble détestable et qui passe son temps à la critiquer.
Les deux grands personnages masculins de ce roman ne m'ont pas vraiment plu, j'ai l'impression que Charlotte Brontë aime faire cohabiter ses héroïnes avec des personnages odieux ou imparfaits. Ce qui me gêne ce n'est pas qu'ils soient imparfaits mais bien trop dominateur pour Mr Paul ou insensible comme le Dr John.
Il y a une sorte de critique de la religion présente dans le livre. Lucy étant une protestante dans un environnement catholique.
Le roman est fait de déchirement, de retrouvailles, d'amitié, d'amour, de dilemmes. Bien qu'il soit long et essentiellement tourné sur l'introspection de Lucy, je ne me suis jamais ennuyée. On y décèle une pointe de gothique avec quelques éléments surnaturels.
Après 700 pages de lecture, Lucy est presque devenue réelle pour moi, je m'y suis beaucoup attachée et j'ai eu de la peine à la quitter.
Citations : à venir
En quelques mots :
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C'est
un roman dense, d'un style impeccable, légèrement déprimant, mais qui vaut
immensément le coup.
Ma note pour ce
livre :
5/5
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