Accueil

jeudi 25 juillet 2019

Station eleven - Emily St John Mandel


« Parce que survivre ne suffit pas. »

Titre du livre :
Station Eleven
Auteur :
Emily ST John Mandel
Editions :
RIVAGES
Genre :
Science-fiction : post apo
Date de sortie :
Grand format en 2016, 2 mai 2018 en poche
Pages :
480
Thèmes :
Epidémie, survie, technologie, arts

Lu en février 2018

Résumé éditeur :
Dans un monde où la civilisation s'est effondrée, une troupe itinérante d'acteurs et de musiciens parcourt la région du lac Michigan et tente de préserver l'espoir en jouant du Shakespeare et du Beethoven. Ceux qui ont connu l'ancien monde l'évoquent avec nostalgie, alors que la nouvelle génération peine à se le représenter. De l'humanité ne subsistent plus que l'art et le souvenir. Peut-être l'essentiel.

Mon avis express :

En passant entre les rangées de livres à la médiathèque, je suis tombée sur Station Eleven. Et j’ai eu envie d’explorer un roman de science-fiction ce qui change de mes habitudes. Ici on est dans du post apocalyptique, on suit une troupe itinérante d'acteurs et de musiciens sur la route alors qu'une épidémie de grippe a décimé le monde. Ils ne sont plus que quelques survivants.

La narration est déroutante car on oscille entre passé et présent. Ce qui m’intéressait le plus c’étaient les passages dans le passé car j’avais vraiment envie de savoir pourquoi l’humanité en était arrivée là. Du coup en ce qui concerne l’intrigue dans le présent, ça me laissait indifférente et frustrée.

Je me suis néanmoins laissé séduire par les émotions et la nostalgie dégagée. Il se lit très bien.

J’ai beaucoup aimé le traitement de l’art et de sa place dans la société.

En notant ce livre directement après l’avoir lu, je lui ai mis 3/5 et puis j’ai changé d’avis. Avec le recul je révise ma note et lui met 4/5, car c’est un livre auquel je pense souvent. Et pour moi c’est le signe d’un texte de qualité.

Ce que j’ai le plus aimé :
► la plume de l’auteure
► beaucoup d’émotions et de nostalgie
► les réflexions amenées par l’auteure

Ce que j’ai moins aimé :
► la narration passé/présent,
► un scénario un peu brouillon

Est-ce que je vous le conseille ?
Oui, c’est un bon livre, sensible et prenant, pour les amateurs de roman d’anticipation.

Citations :
« Parce que survivre ne suffit pas. » p.88
« L’enfer c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi. » p 204

En quelques mots :
Un beau roman d’anticipation qui nous fait réfléchir à nos vies. Plus d’un an après l’avoir lu, j’y pense encore. C’est un roman qui reste en tête, malgré sa narration déroutante, qui parait un peu brouillonne. L’auteure nous fait nous interroger sur notre propre humanité et nos rapports aux autres, en accordant une place dominante à l’art dans son roman.


Ma note pour ce livre :
4/5


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire