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vendredi 3 juin 2016

La mer infinie, tome 2 de la trilogie La 5e vague de Rick Yancey


C’est avec plaisir et frénésie que je me suis lancée dans la suite de La 5ème Vague, je vous livre mes impressions sur ce très bon tome 2.




Titre du livre : La mer infinie

Auteur : Rick Yancey


Editions : Robert Laffont Collection R


Genre : science-fiction, dystopie, YA


Date de sortie :  octobre 2014








Résumé :
Comment débarrasser la Terre de ses sept milliards d'habitants ? Retirez aux hommes leur humanité... Cassie Sullivan et ses compagnons ont survécu aux quatre premières vagues destructrices lancées par les Autres. Maintenant que l'espèce humaine a été presque entièrement exterminée et que la 5e Vague déferle sur la planète, le groupe se trouve face à un choix : se préparer à affronter l'hiver en espérant le retour rapide d’Evan Walker, ou se mettre en quête d'éventuels survivants avant que l'ennemi ne referme sur eux son impitoyable piège. Personne ne peut prédire à quels abîmes de cruauté les Autres sont prêts à s'abaisser, ni à quelles hauteurs l'humanité saura se hisser. La bataille finale ne fait que commencer...Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir.

Mon avis :

C’est un tome 2 à la hauteur et je l’ai préféré au 1er. Je l’ai trouvé plus intense et plus concentré en émotions.

On retrouve Cassie, Nugget, Zombie et les autres là où on les avait laissés comme si on venait de refermer le tome 1. On passe aux choses sérieuses, les personnages se retrouvent en plein dans la 5e vague de chaos et de confusion. L’ennemi franchit un cap dans l’horreur avec les moyens utilisés pour semer le doute et la méfiance entre les êtres humains survivants. Les Autres sont en pleine phase de destruction tant physique que psychologique.

C’est un roman que j’ai dévoré, que j’ai trouvé puissant, et fort en émotions. Les sentiments des protagonistes sont retranscrits de façon très juste. Le côté psychologique est davantage exploité et ce que j’attendais. La plume de l’auteur m’a beaucoup séduite car elle est métaphorique et poétique parfois, ça renforce le côté mystérieux et ça apporte humanité dans ce monde apocalyptique.

Le contraste est saisissant entre l’horreur la plus totale des conditions de vie des survivants (faim, froid, maladie, les rats !!) et les réflexions profondes des personnages sur leur vie, leurs valeurs et ce qui leur arrive et comment survivre. Les Autres veulent détruire l’humanité mais arriveront-ils à détruire les survivants de l’intérieur ?

On se demande tous comment on réagirait si on était à la place des personnages, on ne peut pas imaginer que tout s’effondre. Quels choix avons-nous ? Renoncer à tout ce qu’on est, continuer à se battre alors que tout semble perdu ?

L’auteur utilise de nombreux flashbacks ce qui nous permet d’en apprendre plus sur certains personnages. L’alternance des points de vue m’a beaucoup plu car enfin on découvre davantage Ringer, Zombie, Poundcake et Dumbo. On s’attarde moins sur Cassie ce qui n’est pas pour me déplaire.

J’ai adoré le fait que la deuxième partie du roman soit focalisée sur Ringer car elle a une forte personnalité et un caractère de combattante. Ringer c’est vraiment mon coup de cœur de ce livre.

Rien ne m’a vraiment déplu dans ce tome 2, si ce n’est que je n’ai pas compris l’intérêt du personnage de Grâce… à voir

Je commence vraiment à douter que l’auteur nous donne un jour la raison de cette extermination massive. Trop d’énigme tue l’énigme. Rick Yancey a la manière de dévoiler quelques infos sans rien dévoiler finalement, ce n'est pas très clair mais je me comprends.
J'espère vraiment que le tome 3 sera fourni en révélation et en explication. Au final le point d’interrogation reste entier et ça en est terriblement frustrant. Pourquoi se donnent-ils tant de mal à tout exterminer ?

Citations :

« J’ai éclaté de rire… et mon rire m’a autant surprise que celui de mon petit frère. Si vous voulez ôter leur humanité aux humains, je pense que les empêcher de rire serait un bon départ. Je n’ai jamais été très douée en histoire, cependant je suis quasiment sûre que des connards comme Hitler ne se marraient pas beaucoup. » p.181

« On croit se connaître. On pense être la personne qu’on voit dans le miroir. Je t’ai trouvée, et en te trouvant je me suis perdu. Plus rien n’était clair. Plus rien n’était simple. » p.220

« Il n’y a pas que les résistants ou ceux dotés d’un cœur de pierre qui ont survécu à l’éradication de la race humaine. Un grand nombre d’enfoirés sadiques s’en sont sortis, eux aussi. C’est comme ça dans toutes les catastrophes humaines. Le connard est une race quasiment indestructible. » P.314


En quelques mots :

 Un concentré de pression et de mystère encore non résolu.
L’auteur arrive à créer une histoire hyper forte empreinte de
mystère, d’émotions et incroyablement ENIGMATIQUE.
Une très bonne lecture.


 Ma note pour ce livre :   
3,5/5

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